Miami piege Milwaukee
Miami, porté par 40 points de Jimmy Butler, a surpris Milwaukee (115-104) pour enlever le match n°1 de leur demi-finale de conférence Est, lundi en NBA. Oklahoma City a arraché un septième match du 1er tour face à Houston (104-100).
Butler main chaude à Miami
Ne pas toujours se fier aux entames de matches. Dès les premières minutes, le contre superbe de Giannis Antetokounmpo sur Butler, qui tentait le dunk à deux mains, s’apparentait à un message envoyé par le “Greek Freak”, désigné la semaine passée meilleur défenseur de la saison. Et le score à l’issue du premier quart-temps (40-29) témoignait de la supériorité des Bucks.
Elle n’a pas duré longtemps et c’est Butler qui a bien eu le dernier mot sur Giannis. L’ailier du Heat a pris chaud offensivement (15 points dans le dernier quart-temps) pour guider son équipe à une victoire méritée, en faisant preuve par ailleurs de solidité dans le money time, là où elle n’est pas toujours parvenue à tenir ses promesses cette saison.
«J’ai dit à mes gars que je ne passerai probablement pas la balle. J’ai rentré quelques shoots et ils m’ont dit ‘’ça nous va”, a souri le héros du soir. J’ai élevé mon niveau de jeu au 4e quart. Si cela doit s’imposer à chaque match, il faudra que je le fasse. Mais on a tellement de gars capables de faire ça pour nous…» Il a cependant été très bien soutenu par Goran Dragic (27 pts, 5 passes), auteur d’une interception cruciale sur Antetokounmpo à 52 secondes du buzzer, et par le rookie Tyler Herro, auteur de paniers importants derrière l’arc (11 pts).
En face, Antetokounmpo n’a pas eu son apport offensif habituel, bien qu’ayant flirté avec le triple-double (18 pts, 10 rbds, 9 passes), car aucun centimètre ne lui a été concédé gratuitement par la défense floridienne. Surtout, il a fait preuve de maladresse aux lancers francs (4/12) qui explique aussi l’écart au score. «Il faut qu’il continue à attaquer le panier, à aller sur la ligne de lancers francs. Il les rentrera, on a une totale confiance en lui», l’a encouragé son entraîneur Mike Budenholzer, qui a pu apprécier de voir son lieutenant Khris Middleton tenir la maison (28 pts) avec le pivot Brook Lopez (24 pts), certes en vain.
Le Thunder fait durer le suspense
Les Lakers devront attendre mercredi pour connaître leur rival en demi-finales à l’Ouest. Dans une fin de match étouffante, OKC est resté en vie dans cette série, en s’appuyant sur son duo Chris Paul-Danilo Gallinari et… sur les 40 dernières secondes affreuses de Russell Westbrook en face. A 100 partout, ce dernier, pourtant esseulé, a d’abord envoyé un “air ball” (le ballon ne touche même pas le panneau, ni l’arceau, ni le bas du filet).
Sur la possession suivante, à 12 secondes à jouer, après que Paul a réussi deux lancers francs, le meneur des Rockets a commis sa 7e perte de balle, une passe qui n’a trouvé personne. Sur quoi il a fait faute, pour offrir à Gallinari de boucler l’affaire, toujours aux lancers francs. Jusqu’alors, il n’avait pas démérité (17 pts) pour son deuxième match après une blessure à une cuisse. Mais sans peser sur les évènements, sinon aux dépens des siens et de James Harden (32 pts, 8 rbds, 7 passes) très complet.
En face, Paul a été un leader motivant sans cesse les siens à chaque occasion et déterminant, avec ses 28 points (7 rbds, 7 passes). Gallinari a lui aussi été important en maintenant son équipe dans la course avec d’importants paniers derrière l’arc (25 pts).
Brandon Ingram (Pelicans) désigné joueur ayant le plus progressé
L’ailier des Pelicans de La Nouvelle-Orléans Brandon Ingram a été désigné lundi “joueur ayant le plus progressé” de la saison 2019-2020, a annoncé la NBA. Ingram a devancé l’intérieur de Miami Bam Adebayo (2e) et le prodige slovène de Dallas, Luka Doncic, rookie de l’année passée et auteur d’une saison “sophomore” exceptionnelle. Cette distinction est une revanche pour Ingram envoyé à New Orleans par les Los Angeles Lakers l’été dernier dans le cadre d’un échange à plusieurs joueurs pour permettre à Anthony Davis de rejoindre LeBron James.
Dans une jeune équipe, privée jusqu’à fin janvier de son rookie-phénomène Zion Williamson en raison d’une blessure à un genou, Ingram, 22 ans, a été de la trempe d’un leader avec ses 23,8 points de moyenne en shootant à 46,3% de réussite, se voyant récompensé d’une première sélection au All-Star Game. Il a rendu hommage à l’entraîneur Alvin Gentry, limogé il y a deux semaines pour n’avoir pu qualifier les Pelicans en play-offs: «il m’a offert une grande opportunité de faire ce que je voulais» sur le parquet.
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