Frontiere Senegal-Gambie

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En raison de la propagation de la pandémie du coronavirus, toutes les frontières étaient fermées. Certaines sont réouvertes depuis un certain temps, alors que d’autres comme celle de la Gambie sont restées toujours fermées.

Et pour cause, l’Association régionale des consommateurs de Ziguinchor déplore la fermeture et lance des appels à l’ouverture temporaire, qui restent pour le moment sans effets. Les usagers, qui cherchent à rallier le pôle sud du pays, sont aujourd’hui obligés de passer par Tambacounda. Alors que cette situation a des conséquences sur les prix des denrées et du transport.

Ainsi Arthur Diagne, Président de l’Association des consommateurs de Ziguinchor, invite les deux chefs d’Etat (sénégalais et gambien) à trouver une solution d’urgence, pour mettre un terme à la souffrance des populations.

«Le président Macky Sall et le président Adama Barrow doivent essayer de trouver un terrain d’entente pour ouvrir la frontière gambienne, pour juste la fête de Tabaski. Actuellement, le contournement pèse lourd aux Ziguinchorois, parce que, par exemple, le prix de l’oignon est passé de 400 à presque 1 500 F. Et les transporteurs ziguinchorois pour les ‘’7 places’’, demandent 17 000 F pour venir à Dakar», déplore-t-il.

Il poursuit avec l’ouverture de la frontière maritime, comme c’est le cas avec la frontière aérienne : «Qu’est-ce qu’on attend pour ouvrir la mer ? Il n’y a pas d’escale ; c’est comme l’avion. On quitte le Sénégal pour arriver au Sénégal. Il n’y a pas de danger. Et au lieu de nous mettre deux bateaux, qu’on nous mette trois, en plus de l’autre bateau qui transporte les marchandises», réclame Arthur Diagne.