Pas d’eau- factures chères

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Les habitants des villes qui pleuraient un manque d’eau avec la Sénégalaise des eaux  ( Sde) vivent pire avec SenEau. La nouvelle société qui distribue très mal le liquide précieux, remet des factures trois fois plus chères que celles de la Sde.

Depuis l’installation officielle de SenEau qui remplace la Sde pour la distribution de l’eau dans les centres urbains du pays, les robinets qui coulaient à compte- goutte, passent à sec. Des zones qui n’avaient pas de problèmes d’approvisionnement en eau, vivent le calvaire de robinets qui ne coulent plus. Si dans certains quartiers,  Il faut attendre 4 heures du matin pour pouvoir puiser de l’eau, dans d’autres, c’est par deux jours que les consommateurs sont approvisionnés.

La capitale  Sénégalaise revit en ce moment des pénurie d’eau semblables à celles du temps de l’éclatement   du tuyau de la Sones à Ngaye Mékhé. Si le manque d’eau agace les consommateurs, c’est que nulle part il n’est signalé de

fuites qui nécessitent l’arrêt ou le ralentissement de la distribution du liquide précieux. Ce que tout le monde déplore, c’est

le calvaire pour trouver de l’eau dans un pays où la   vérité sur la pénurie n’est ni expliquée par SenEau ni par la Sones.

En tout cas, c’est avec l’arrivée de Suez que la pénurie d’eau s’est aggravée dans beaucoup de quartiers qui n’ont jamais eu ce problème . Deux mois après l’installation  officielle de SenEau, la distribution de l’eau est très mauvaise à Dakar  et dans certaines grandes villes de l’intérieur du pays. Dans la proche et la moyenne banlieue de Dakar, pour obtenir un bidon d’eau, il faut avoir un courage d’indien et  être arme d’une patience bien  Sénégalaise. Car c’est  tard dans la nuit que l’eau coule dans ces coins. Dans ces zones, les consommateurs sont obligés de se lever très tard dans la nuit (aux environs de2 h du matin) ou très tôt à l’aube pour puiser de l’eau. Les plus endurant  prenant la précaution de remplir tous les ustensiles pouvant contenir de l’eau.  Encore qie comme nous le confirme  Babou Diouf , un habitant des Parcelles, « ce n’est pas chaque jour que l’eau tombe du robinet », explique t-il. Exprimant son dépit, Mr Diouf déclare : «

«c’est  vraiment difficile d’avoir de l’eau. Nous nous levons très tôt, à 4h-5h du matin pour puiser de l’eau au robinet, parce que si vous attendez 6 heures, vous n’aurez plus d’eau », renseigne t-il.  .

Mbaye Mbengue, un habitant de la cité Damel de renchérir « c’est vraiment difficile, les enfants vont souvent à l’école en retard parce qu’ils sont obligés de nous chercher de l’eau avant d’y aller » nous confie un autre habitant de  cette cité.

Suez qui a gagné le marché du contrat de raffermage au détriment de la Sde est une société française qui intervient dans le domaine de l’eau depuis plusieurs années. De Degrémont à Suez.  Un spécialiste de l’hydraulique qui pleure les pénuries,  affirme que  l’eau ne peut pas connaître  une  bonne distribution

tant que l’outil de production et les réseaux d’adduction et de distribution ne sont pas remis à niveau. Il  a également fait savoir qu’il est indispensable de retrouver les capacités financières requises pour financer l’ exploitation et   faire face à la demande en eau croissante. Selon lui, c’est à ce prix que la  crédibilité de ce secteur vital pour la survie et le développement pourra être restaurée.

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