Fermeture de ses frontières aériennes

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Aux mesures internes prises par le gouvernement du Sénégal, se sont ajoutées d’excellentes initiatives consistant à barrer la route à la maladie.

Avec la suspension de vols à l’arrivée et à destination de pays à haut risque, le Sénégal a franchi un pas décisif dans la lutte contre le coronavirus. La suspension des liaisons entre le Sénégal est certains pays est une façon de fermer la route à la maladie. Avant de suspendre ses liaisons avec les pays en question, le Sénégal a pris des mesures sur les liaisons maritimes, notamment, les bateaux de croisièr. En tout cas en coupant le pont avec des pays comme la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, l’Algérie, la Tunisie…le Sénégal dresse un mur contre la plus grande zone actuelle de contamination de la maladie.

Pour rappel, c’est dans cette zone qu’il a été décompté 83.000 cas d’infection au COVID-19, dépassant le nombre de cas cumulés d’infection en Chine. La décision du Sénégal est en droite ligne de la position de

Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé qui reconnaît que l’Europe est devenue désormais l’épicentre de la pandémie de COVID-19. Si pour les airs et la mer, le contrôle ne sera pas difficile, ce n’est pas le cas pour les frontières terrestres. La solution peut toutefois être trouvée dans les formulaires de déclaration de santé aux postes de contrôle frontaliers. Pour une meilleure lutte contre le coronavirus à travers des contrôles sanitaires efficaces, une synergie entre les ministères de la santé, des transports aériens et des transports terrestres, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le ministère de la Justice, la marine nationale, l’Administration générale des douanes dans le cadre des efforts déployés par le pays est indispensable pour se prémunir efficacement contre les cas de COVID-19 importés.