Porte d’entrée du Covid

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Le Maroc et la Mauritanie ont coupé leurs liaisons

Le Maroc et la Mauritanie ont pris la décision souveraine de couper ses liaisons aériennes et maritimes avec la France. Le roi Mouhamed 6 avait déjà pris la même mesure contre l’Italie, la Chine, L’Espagne, l’Algérie.

Contrairement

au Sénégal qui laisse ces frontières aériennes et maritimes ouvertes, le Maroc a suspendu ses liaisons par air et par mer avec tous les pays à très fort risque. Pour la suspension des liaisons aériennes et maritimes entre le Maroc et la France, c’est le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Othmani qui a fait l’annonce de la suspension des vols entre la France et le Maroc, jusqu’à nouvel ordre. Cela pour éviter la propagation de la pandémie du Coronavirus sur son sol. Dans la note rendue publique par le royaume chérifien sur cette suspension, il est mentionné

« Le Maroc décide la suspension jusqu’à nouvel ordre, de toutes les liaisons aériennes et maritimes de transport de passagers en provenance et à destination de la République française ». Même si cette suspension é été précédée d’un échange entre le roi du Maroc, Mouhamed 6 et le président Français, Emmanuel Macron qui ont convenu de la mesure. Avant la France, le Maroc a pris la même décision contre les vols vers l’Espagne, l’Italie, la Chine et l’Algérie qui ont déjà été suspendus en même temps que les vols à destination du royaume. Pour la suspension des liaisons maritimes avec les pays précités, elle vise la fermeture de tous les ports au trafic de passagers en partance et à destination du Maroc.

Sachant que le virus s’est propagé dans plus de 80 pays, le Maroc n’écarte pas d’autres restrictions de circulation comme l’a fait le président Trump qui refuse à partir d’hier 13 mars, l’entrée sur l’espace américain, pendant 30 jours, de tous les voyageurs ayant séjourné récemment en Europe. Au Sénégal qui n’a pas pris des précautions pareilles, il est question d’annulation d’ évènements religieux. Mais à vrai dire, à quoi bon d’annuler des manifestations religieuses à cause du coronavirus dans un pays qui laisse ses frontières grandement ouvertes à cette maladie.