Enseignement professionnel et technique
Comme dans l’enseignement général, le front social est en ébullition dans le
secteur de l’Enseignement Technique. Pour le respect des accords, les officiants de ce sous-secteur de l’Education nationale déroulent leur 6ème plan d’actions. En sit-in dans les locaux de l’Inspection Départementale de l’Education et de la Formation (IEF) Mbour 1, les membres du SEPT (Syndicat de l’Enseignement Professionnel et Technique), ont déversé leur bile sur leur ministre de tutelle Dame Diop, plus préoccupé à leurs yeux par son propre plan de carrière au point d’afficher un mépris manifeste à leur égard. En perspective, la rétention des notes et le boycott de la proposition
des sujets d’examens de fin d’année. Trop c’est trop. Les officiants de l’En-
seignement Technique et professionnel n’en peuvent plus de voir leur sous-secteur traiter en parent pauvre de notre système
éducatif. Réunis au sein du Syndicat de l’Enseignement Technique et professionnel (SEpT), ils déroulent leur sixième plan d’actions en même temps que leurs collègues de l’enseignement général, le respect
des accords. Ils s’étaient donné rendez-vous à l’Inspection Départementale de l’Education et de la formation (IEf) Mbour 1 où un sit-in a été tenu. Au centre de cette levée de boucliers, le ministre de l’Enseignement Technique et de la formation professionnelle. Dame Diop, c’est de lui dont il s’agit, fait preuve d’un mépris manifeste à l’endroit
de ses administrés, dénoncent ces enseignants, parés de brassards rouges, le verbe haut, la colère en bandoulière. «Aujourd’hui, nous nous sommes retrouvés dans les locaux de l’Ief Mbour 1 tout simplement pour décrier les conditions les plus désastreuses des enseignants, mais aussi dénoncer avec notre dernière énergie le mutisme de notre ministre de tutelle, Dame
Diop. C’est un silence que l’on peut qualifier tantôt d’irrespectueux, tantôt de méprisant. Tout simplement, c’est un silence blessant et vexant», fulmine Dado Camara, la chargée de la communication de l’axe Mbour du
SEpT. «Nous sommes dans une administration, on a déposé un préavis de grève. Nous déroulons plan d’action après plan d’actions depuis l’expiration de notre préavis de grève. Nous voilà à notre sixième plan d’actions et nous sommes désolés de constater que le ministre Dame Diop est plutôt préoccupé à faire ses tournées pour des aspirations politiques oubliant tout simplement qu’il est en charge du portefeuille de l’enseignement
technique et professionnelle. Nous lui rap pelons que c’est une obligation morale et professionnelle pour lui de répondre à nos préoccupations, de nous recevoir et de nous écouter», explique Dado Camara. parmi les revendications, la fin des lenteurs administratives. « Beaucoup d’enseignants risquent d’aller à la retraite sans jamais atteindre le plafond dans leur corps professionnel parce que l’Etat Sénégalais en a décidé ainsi» dénonce la chargée de communication du SEpT local. Mais, Il y a aussi la formation diplômante surtout pour les formateurs en santé et législa tion. Egalement, le paiement à temps des indemnités aux examens du CAp (Certificat d’Aptitude professionnel) et du BEp (Brevet d’Etudes professionnelles) est devenu une exigence. face à ce mépris affiché par le Gouvernement, ces enseignants n’excluent pas de procéder à la rétention des notes et même de boycotter les propositions des sujets pour les
examens de fin d’année. formatrice en français au Centre de formation professionel (Cfp) de Joal-fadiouth, la dame Camara, d’en conclure que l’enseignement technique est le parent pauvre de notre système éducatif.
Average Rating