Marche à Guédiawaye
Le préfet de Guédiawaye, Chérif Blondin Ndiaye a d’interdit la manifestation du collectif de Noo Lank prévue vendredi 27 décembre 2019 dans la banlieue dakaroise. La raison, informe l’autorité administrative, les manifestants ont tardivement déposé leur demande d’autorisation.
« Ils ont déposé leur dossier d’autorisation le 24 décembre, pour une manifestation prévue le 27 décembre. En droit, on dit que toute demande d’autorisation de manifestation doit être déposée trois (3) jours francs (avant la date), c’est dire qu’il doit avoir 3 jours d’intervalle entre le jour du dépôt et celui de la manifestation », explique le préfet de Guédiawaye.
Chérif Blondin Ndiaye de préciser que : « Le minimum, c’est 3 trois et plus 15 jours francs maximum pour pouvoir tenir une manifestation ».
Le Médiateur de la République n’est pas d’accord avec les préfets
Pourtant le médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé, a condamné ces décisions préfectorales d’interdire les manifestations. Me Cissé a rappelé que le droit de marche est prévu par la Constitution.
« Le droit de marche ou de manifestation est prévu par la Constitution de la République du Sénégal. La Constitution l’assujettit néanmoins au respect des lois et règlements. Quitte à préciser que la demande d’autorisation n’existe plus, n’est que l’obligation d’informer nos cadres de ce droit pour que les services de l’ordre puissent prendre toutes leurs dispositions », a-t-il déclaré lors de sa visite jeudi, aux apéristes frustrés de Touba. Pour le cas de la marche de Guédiawaye interdite, c’est la loi notamment en ses dispositions sur le délai de dépôt qui n’za pas été respecté.
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