Hausse de l’électricité
Après la marche interdite du 29 novembre dernier, organisée par Guy Marius Sagna, Babacar Diop et compagnie, 34 mouvements coalisés sous la bannière de « Nio Lank » ont battu le macadam vendredi 13 décembre. Une marche autorisée par le préfet, et qui est partie de la Place de l’Obélisque pour rallier le Rond-point de la Rts.
Le combat citoyen se poursuit
34 organisations de la société civile ont marché pour réitérer le refus des consommateurs à accepter la hausse du coût de l’électricité. Mais également, exiger la libération sans délai de leurs camarades prisonniers, qui n’auraient de tort que d’avoir porté un combat citoyen.
Le défi de la mobilisation
Selon Fadel Barro du mouvement « Y’en a marre, il s’agit d’un combat qui interpelle tout citoyen sénégalais ». C’est d’autant plus important pour lui, que « dans tous les ménages, la décision du gouvernement d’augmenter le prix de l’électricité, n’a pas été bien accueillie ». C’est pourquoi, .
« Le Sénégalais ne doit pas payer les conséquences d’une gabegie étatique »
Ces marcheurs estiment que cette situation de crise financière qui étrille l’Etat, n’est que la résultante d’une mal gouvernance des deniers publics. En effet, Fadel Barro a rappelé la série de scandales de détournement, de vol et de corruption dans laquelle certains membres de la mouvance présidentielle se sont signalés impunément ces derniers temps.
Le recouvrement de l’argent détourné pour résoudre la crise financière
Selon lui, le régime du Président Macky Sall peut bien recouvrer les fonds détournés par ses membres pour résorber son déficit budgétaire, et épargner les consommateurs d’une hausse que rien ne justifie. Surtout dans ce contexte où le coût du baril du pétrole a drastiquement baissé au niveau du marché mondial.
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