IPRES
C’est une décision qui avait surpris : le décret qui place Amadou Lamine Dieng à la tête de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) semble s’être substitué au Conseil d’administration qui choisissait le directeur général à la suite d’un appel à candidatures.
Qu’est-ce qui s’est passé ? Pourquoi ce changement ? La rencontre entre l’Union des routiers du Sénégal (Urs) et la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) a constitué une vitrine pour Lamine Fall, secrétaire général adjoint de la Cnts, qui a tenu à rappeler au gouvernement que la «nomination du directeur général de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) est du ressort du Conseil d’administration de ladite institution».
il a ainsi signifié que l’Ipres n’est pas une propriété de l’Etat pour que le président de la République nomme une personne de son choix à la tête de la direction générale. «C’est une institution où l’Etat, les employés (Ipres) ainsi que les travailleurs sénégalais siègent ensemble. Par conséquent, le choix du directeur doit se faire sur la base d’un appel à candidatures. Ainsi, parmi les candidats, on choisit celui qui a le meilleur profil pour diriger l’Ipres», défend Lamine Fall, secrétaire général adjoint à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts).
Aujourd’hui, cette sortie du secrétaire général adjoint de la Cnts montre le statut particulier de l’Ipres, drivé par Racine Sy qui a réussi à mettre sur la touche le maire de Tivaouane qui s’était lancé dans un bras de fer qui lui a été fatal.
Medianet.sn
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